Un couple de chercheurs belges récompensé pour ses travaux sur les maladies incurables
Le Prix international Gagna & Van Heck pour les maladies incurables est décerné pour la première fois à une équipe belge.
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Le 7 décembre dernier, le conseil d’administration du FNRS a publié la liste des financements accordés à des projets préalablement soumis par des chercheur.es provenant des 6 établissements universitaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une bonne partie de ces financements concernent l’UCLouvain : « Dans chacune des catégories de financements, l’UCLouvain est systématiquement leader pour la Fédération Wallonie Bruxelles », se félicite Jean-Christophe Renauld, prorecteur à la recherche. Et l'Institut de Duve n'est pas en reste, puisque nos chercheur.es ont obtenu un total de 47 mandats et crédits, dont un mandat de Chercheur Qualifié accordé à Nick van Gastel. Une belle reconnaissance de la qualité de leurs recherches !
Les chercheur.es de l'Institut ont récolté une belle moisson dans la quasi-totalité des catégories de financements FNRS, puisque pas moins de 47 financements ont été obtenus.
Dans le cadre de l’appel EOS (Excellence Of Science), qui requiert une collaboration entre universités flamandes et francophones, 19 des 37 projets financés impliquent au moins une équipe de l’UCLouvain, dont 4 équipes de l'Institut de Duve. Cinq projets EOS sont même coordonnés par des chercheur.es de l’UCLouvain, dont un à l'Institut par Thomas Michiels.
Le FNRS a également annoncé divers financements à des chercheurs individuels (crédits ou projets de recherche, achats de petits équipements, mandat d’impulsion scientifique, etc.) : 117 de ces projets impliquent des représentant.es de l’UCLouvain. Parmi ceux-ci, 15 sont des chercheur.es de l'Institut.
Grâce à l’octroi des bourses de doctorat FRIA, quelque 45 doctorant.es pourront entamer leur thèse à l’UCLouvain, dont 7 à l'Institut.
Enfin, sur les 17 « gros équipements » que financera le FNRS, 6 seront installés dans des locaux de l’UCLouvain, dont un à l'Institut grâce au projet de Benoit Van den Eynde.
Selon les catégories, sur les 21 instituts de recherche que compte l'UCLouvain, l'Institut de Duve représente donc à lui seul entre 13 et 21% des financements FNRS obtenus.
A cette réussite s'ajoutent les crédits obtenus il y a quelques mois auprès du Télévie, où nos chercheur.es ont décroché 6 crédits classiques, 2 PDR et 5 renouvellements de grants.
Nick est arrivé à l'Institut de Duve en juillet 2020 grâce à une bourse de l'Institut. Portrait en quelques lignes extraites d'une actualité UCLouvain.
Quel est votre parcours jusqu’ici ?
Après des études de Bio-ingénierie à l'Université de Gand, j'ai obtenu mon doctorat en sciences biomédicales dans le laboratoire du Pr Geert Carmeliet à la KULeuven en 2013, au cours duquel j'ai étudié les cellules souches squelettiques et la régénération osseuse. J'ai continué pendant 2 ans en tant que chercheur post-doctoral dans le même laboratoire étudiant la régulation métabolique des cellules souches squelettiques. Ensuite, j'ai continué ma formation scientifique au Harvard Stem Cell Institute aux États-Unis dans le laboratoire du Pr David Scadden, où j’ai effectué des recherches sur la régulation métabolique des cellules souches hématopoïétiques et des cellules leucémiques. Depuis juillet 2020, je suis chef de groupe à l'Institut de Duve, où nous étudions la régulation métabolique et le rôle du microenvironnement de la moelle osseuse dans la formation des cellules sanguines et la leucémie.
Votre sentiment quand vous avez appris que vous étiez Chercheur Qualifié ?
Je suis ravi d'avoir été sélectionné comme Chercheur Qualifié, et vraiment reconnaissant à l'UCLouvain et au FNRS d'avoir cru en mon programme de recherche et de me permettre de le développer davantage en tant que chercheur indépendant.
Quel est le but ultime de vos recherches ?
Mon objectif de recherche est de comprendre comment la communication cellulaire via les métabolites, une ancienne forme de diaphonie cellulaire d'un point de vue évolutif, régule la production de cellules sanguines dans la moelle osseuse. En caractérisant également comment cette communication est perturbée dans le cadre de malignités sanguines telles que la leucémie, nous espérons développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.